Conseil Municipal du 24/06/2010.

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Interventions de Stephan Beltran.

 

 

1/ Base de loisirs Aquatique.

 

Madame la maire , mes chers collègues

Bien sur vous avez toute légitimité, pour mener à bien ce projet annoncé dans votre programme de campagne électorale, la piscine, est devenue base de loisirs aquatique.

Bien sûr votre volonté est louable « action volontariste en direction des populations en difficultés, rééquilibrer l’offre de service, une ville plus juste, plus accessible ». Nous partageons tous ça. Mais est- ce vraiment le moment d’engager 15millions d’euros alors que la population du haut Montreuil est en souffrance économique et sociale.

Je comprends votre démarche et la difficulté que vous avez de vous inscrire dans l’histoire de notre ville avec la peur de rendre un mandat blanc et donc de ne pas aller au bout de vos promesses. Je le comprends et je l’entends, à votre place j’aurai le même désir d’impulser mes choix politiques. Mais réfléchissons ensemble madame la maire mes chers collègues en deux ans la crise financière et la politique libérale de notre gouvernement a plongé nos concitoyens et surtout les plus fragiles dans l’incertitude, incertitude de l’emploi, de l’aide sociale, incertitude sur la cohésion nationale sur le vivre ensemble.  Ce projet répondra t il à tous ça ???   A-t-il était construit avec les habitants en partant de leur besoin ??

Sommes nous juste dans la consommation de loisirs avec le risque que l’accès au site soit interdit financièrement aux plus démunis d’ailleurs quel prix d’entrée pour un  investissement si lourd ?

Ce projet n’a-t-il pas une vocation intercommunale vu l’échelle de l’équipement ?  Romainville travaille depuis plusieurs années sur une base de loisirs la « corniche des forts »80 millions  d’euro d’investissement  sans activité aquatique d’accord mais onze bases régionales existantes ont déjà cette spécificité y a-t-il la place pour une douzième bases de loisirs ?

Ce que nous vous proposons c’est de réexaminer les urgences et de partir des besoins sociaux de la population et pour partir de ses besoins il nous faut rencontrer la population, la mettre en situation de participer à l’élaboration des futurs projets. De quoi ont besoin  nos concitoyens? les a-t-on simplement interrogés ?

Quinze millions d’euros, d’investissement pourquoi ne pas envisager un redéploiement du CCAS sur les quartiers pour être au plus prêt de la population, en embauchant des conseillers en ESF ; ou peut être en permettant aux jeunes de nos quartiers de partir et de découvrir des réalités, des ailleurs qu’un parc aquatique ne leur permettra pas d’envisager.  Et l’existant que vous avez tant décrié gymnases, écoles, centres de loisirs... à qu’en la remise en état et la mise à la norme thermique permettant de réduire la facture énergétique ?

Appuyons  nous sur l’intelligence collective de nos concitoyens pour créer de meilleur projet au plus prés de leur besoin.

Je vous le dis mes chers collègues si vous partez des besoins sociaux et environnementaux de la population vous ne ferez jamais de mandat blanc parce que vous aurez su prendre en compte les difficultés inhérentes à la situation sociale et économique et que vous aurez répondu aux attentes réelles de la population.

Dans l’état les élus du groupe communiste voteront contre le projet de base de loisirs.

 

 

 

 

2/Subvention à Rue et Cité et ALJ.

 

Encore une fois revient devant nous la question des Rroms et la gestion de la MOUS. Encore une fois nous réaffirmons notre attachement à une politique sociale qui n’exclut pas de fait une partie de la population  présente sur notre territoire. L’argent public au service de l’accompagnement social au service de la lutte contre les discriminations est de l’argent public employé à bon escient.

La question centrale est bien une question  d’humanité : d’hommes, de femmes, d’enfants laissés sur le bord du chemin par leur pays d’origine par l’Europe et sa politique discriminatoire au sujet de l’accès au travail pour les nouveaux entrants, oui nous parlons d’humain et comme nous l’avons fait à travers l’histoire, notre ville répond présent à coté de ces populations à moins que les hommes ne naissent plus égaux en droit et que la solidarité s’exerce de manière sélective. Egaux en droit me direz vous… mais les devoirs, oui les devoirs, ils ont été clairement défini dans le cadre de la MOUS scolarisation apprentissage de notre langue, formation, occupation citoyenne des terrains ….

Sur le projet éducatif, combien d’enfant scolarisé combien de famille jouent le jeu que fait t'on des familles qui ne perçoivent pas l’éducation comme un acte majeur pour le futur de leurs enfants ??

Combien d’adulte en apprentissage de notre langue ?

Sur la santé : combien de famille ont eu accès à l’AMEou à la CMU ?

Y a t-il un lien avec les centres de santé en matière de vaccination et de prévention ?

Y at il un lien avec les PMI et le planning familial ?

 

Sur le mieux vivre ensemble : c’est ce qui pose problème en ville nous ne pouvons pas continuer à opposer les populations d’un coté  les méchants montreuillois et de l’autre les gentils Rroms en recherche d’intégration. Il faut inventer des espaces de rencontre d’échange ou les rancœurs pourront s’exprimer pour sortir de l’ornière de la rumeur et de la peur.

 

Madame la maire mes chers collègues je vous demande pour éteindre les velléités xénophobes de ceux qui ne supportent pas que nous puissions faire œuvre de solidarité, je vous demande de créer les conditions pour que le travail des associations soit connu et porté à la connaissance de nos concitoyens. Tout projet éducatif a besoin d’évaluation sinon il perd le sens et la raison de son existence.

 

 

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  Intervention de Muriel Bensaïd .

 

Quand il s'agit de promouvoir l'éducation, les apprentissages, la place de l'enfant " le citoyen de demain " nous ne pouvons qu'être pour.
Cependant nous nous interrogeons :
Pourquoi à cet endroit ?
50 avenue de la résistance, un rare lieu dédié a un centre de loisirs, le seul espace vert du quartier de la croix de chavaux, un lieu qui a résisté jusqu'à maintenant au bétonnage à outrance sur ce périmètre.
Que va devenir ce lieu de rencontre des enfants des jeunes des très jeunes et même les plus agés...... Cet espace arboré si près du centre ville.
Qu'est devenu le projet de restructuration et d'agrandissement de l'école Jean Jaurès?
Une école où les enfants déjeunent dans un préau, un préau qui est aussi le couloir des sorties de classes, un préau que les animateurs de centre de loisirs emménagent chaque mardi soir et déménagent chaque mercredi soir.
Une école où des enfants étudient dans des baraques en bois datant de 1945...
Qu'est devenu ce projet habitant qui a su rassembler autour d'un même sujet " le bien être et le respect des enfants" les parents, toutes les équipes éducatives  (maternelle,primaire,et centre de loisirs), les enfants les techniciens et le conseil de quartier.
Comment impliquer encore les habitants dans la vie de la cité quand des années de travail, de rencontres, de discussions, de participation citoyenne sont mises à la trappe.......
N'aurait-il pas été préférable de finaliser la réalisation de ce projet pour le bien -être de nos enfants ?
N'aurait-il pas été préférable d'etudier un agrandissement de l'école Diderot ?
Où peut-être trouver un autre terrain pour construire une école!!!!!! et permettre aux habitants du quartier de conserver cet espace vert et arboré qui connaît une grande fréquentation.
Y aura-t-il un espace dédié au centre de loisir afin d'éviter les pénibles aménagements  et déménagement de l'espace ?
Y aura-t-il concertation avec les riverains et les personnels du centre de loisirs ?
Y aura-t-il un aménagement visant au confort et au respect des enfants de l'école Jean Jaurès ?

 

 

 

 

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Intervention de Dominique Attia.

 

POUR UN SERVICE PUBLIC DE LA RESTAURATION COLLECTIVE

Le samedi 10 juillet, a été l’occasion d’examiner en conseil municipal, la délibération qui portait sur la signature d’un avenant à passer avec la société AVENANCE, prestataire en matière de restauration collective scolaire et périscolaire.

Cette délibération a permis au groupe communiste de faire la proposition suivante à la majorité municipale : le 16 juin 1991, par délibération du Conseil Municipal, la restauration scolaire était privatisée. Certains d’entre nous se souviennent de l’incompréhension de cette décision, tant dans la population que parmi les agents communaux, suscitant interrogations et parfois de la colère.

Le groupe communiste propose d’engager la ville de Montreuil dans une étude de faisabilité, soit avec la communauté d’agglomération Est Ensemble, soit avec des villes mitoyennes, pour envisager la remunicipalisation de la restauration scolaire, périscolaire et du personnel de la commune.

Il s’agit en somme, d’opérer un choix politique, oh combien significatif, qui va au-delà du simple symbole.

Pour la restauration collective comme pour l’eau, nous avons la même exigence d’un retour à une gestion publique. Ce serait non seulement apprécié et approuvé par la population, mais cette décision poserait l’acte d’une gestion locale progressiste pour consolider et développer le service public communal.

 

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