Conseil municipal du 21/11/2013. Intervention sur l'expérimentation du PASS ambulatoire mis en place par l'ARS

Délibération sur l’expérimentation du pass ambulatoire mis en place par l’agence régionale de santé.

Intervention de Stéphan Beltran conseil municipal du 21 novembre 2013 pour le groupe des élus Communistes-FASE

Avec cette délibération nous voyons bien que notre système de santé est arrivé après sa casse programmée à devenir un système inégalitaire.

L’ARS mis en place dans le cadre de la révision générale des politiques devenue  modernisation de l’action publique,  s’ingénie à nous faire croire que notre système de sante coute trop cher et qu’il faut donc réduire les couts.

Nous le voyons en Ile de France avec les attaques contre l’hôtel dieu a Paris ou contre le chi A Grégoire à Montreuil ou la maternité des lilas. Nous ne voulons pas d’un système marchandisé qui organise la casse d’un outil que beaucoup de pays continuent de nous envier.

On démantèle notre système de protection sociale, on restructure et on expérimente comme avec ce dispositif de pass ambulatoire.

A priori on ne peut pas être contre, ce dispositif tend la main aux plus démunis. Mais ce que sous-entend cette expérimentation c’est bien le morcellement de la santé avec une santé pour les pauvres sans protection sociale, sans mutuelle et un accès a la santé diffèrent pour ceux qui peuvent se le payer. Et de fait, les décisions que vous avez prises en début de mandat : l’arrêt du service de prothèse dentaire, de la radiologie, de la  mammographie, ces décisions ne font qu’accentuer les inégalités d’accès aux soins sur notre territoire.

Où est cette égalité rabâcher  pendant la campagne électorale présidentielle ? Où est cette égalité si chère à notre république ? Où est cette égalité qui permet que quelque soit le niveau de vie, votre situation économique ou sociale vous avez le droit à ce qu’il y a de meilleur parce que nous sommes tous citoyen égaux  dans la République.

Où est l’égalité dans cette délibération. Nous pensions voter « pour » bien sur mais comme j’en ai marre que le peuple soit trompé et qu’on lui fasse prendre des vessies pour des lanternes nous ne prendrons pas part au vote.