Intervention de Dominique Attia conseil municipal du 21/10/2010

Publié le par dominique attia

L’EAU : BIEN PUBLIC = GESTION PUBLIQUE

 

Le conseil Municipal du 21 octobre s’est ouvert sur une première délibération qui confirme la position de la ville de Montreuil, pour le retour à une gestion publique de l’eau.

 

Le groupe communiste a voté pour, en motivant son vote par la déclaration ci-dessous, prononcée par Dominique ATTIA :

 

« La population, les habitants de Montreuil, ont montré maintes fois leur attachement aux services publics. Que ce soit lors de la votation citoyenne en défense de la poste, la défense de l’Hôpital public, de l’éducation nationale et encore très fort actuellement, pour la défense des retraites, avec les mobilisations que l’on connait dans une dynamique unitaire et de rassemblement.

 

Donc nous l’avons affirmé à plusieurs reprises, nous sommes pour des services publics rénovés, de 1er-mai-054.jpgproximité, de qualité, dont la mission première est de servir l’intérêt général.

 

Pour nous, l’eau, l’accès à l’eau, comme l’air que l’on respire, est nécessaire à la vie, est un droit humain fondamental, une ressource naturelle essentielle, facteur de développement.

 

Ainsi l’eau ne déroge pas à la règle de défense du service public. C’est un bien public universel et sa gestion doit revenir entre les mains publiques. Gage de la transparence de gestion du service de l’eau.

 

Pourquoi ? Parce que l’eau n’est pas une marchandise, ce n’est pas une source de profits. Elle ne doit donc pas être l’objet de convoitise des grands groupes, des multinationales et de leurs actionnaires.

 

C’est tout simplement une question de cohérence politique avec notre engagement, d’être contre les injustices, les inégalités, de refuser les lois du marché.

 

C’est un élément fondamental de ce que nous sommes et de pourquoi nous nous battons aujourd’hui : la défense des services publics quels qu’ils soient : eau, santé, éducation, ect…

 

La question n’est donc pas quels accommodements,  quelles négociations à opérer avec VEOLIA via le SEDIF. Et Les questions techniques, de réseaux, d’approvisionnement, finissent toujours par se régler, à condition d’avoir la volonté politique de le faire. Grenoble l’a fait, Paris l’a fait, le département des Landes également. Ces collectivités sont revenues à une gestion publique pour ne citer qu’elles.

 

La question est de se positionner pour ou contre le retour à une gestion publique, d’affirmer que l’accès à tous de ce bien commun c’est au public d’en avoir la maîtrise. Le reste n’est qu’argutie de procédure pour détourner les citoyens du véritable enjeu.

 

Oui nous  voterons cette position

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